Chauffage résidentiel : comment limiter l’impact sur la qualité de l’air extérieur ?

L’hiver est bien installé et les chauffages tournent à plein régime. La météo des derniers jours, particulièrement stable et aux températures en baisse, a favorisé des niveaux de particules à la hausse… Comment en limiter les émissions dans l’atmosphère ?

 

Des conditions favorables à l’accumulation des particules

La qualité de l’air est en partie liée aux niveaux de polluants dans l’atmosphère et évolue localement en fonction des émissions de polluants introduits par le biais des activités humaines (trafic routier, épandages agricoles, chantiers BTP, chauffage résidentiel…) ou de manière naturelle (éruption volcanique, poussières sahariennes, érosion des sols…).

La météo a un impact déterminant sur le devenir de ces polluants, en agissant sur leur dispersion, et sur leurs transformations chimiques. Ainsi le vent, la stabilité de la masse d’air, la température, l’humidité, ou même la pression, font évoluer la qualité de l’air.

Ces derniers jours, particulièrement froids et dépourvus de vent ou de précipitations, ont donc été marqués par une progression des concentrations en particules PM10 majoritairement d’origine carbonée (issues de combustions de chauffage et/ou de moteurs de véhicules). Rappelons qu’en Bourgogne-Franche-Comté, le secteur résidentiel est responsable de près d’un tiers des émissions de particules PM10 (source : inventaire 2014) et qu’en France, la combustion de bois est le principal contributeur des émissions de ce secteur (source : CITEPA). Aujourd’hui, dans certaines situations, principalement l’hiver, le secteur résidentiel peut donc être le contributeur majeur des émissions de PM10.

 

Les bons gestes pour limiter l’impact du chauffage au bois dans l’atmosphère

N’oublions pas que le chauffage au bois est aussi une énergie renouvelable. Mais pour se chauffer sans trop polluer, il y a quelques règles à respecter :

 

Pour en savoir plus :