Séchage du linge : quand propreté rime avec humidité

 

Le printemps est de retour mais la météo des dernières semaines semble encore jouer des tours : entre journées fraîches et pluvieuses ou journées déjà douces et ensoleillées, difficile de prévoir où le linge va sécher. D’autant que la période est aussi faste aux pollens de bouleau, bêtes noires des allergiques à qui il est déconseillé d’étendre le linge dehors… Alors comment faire pour limiter les excès d’humidité en intérieur ?

 

Le linge est sec, l’air est humide

D’après les spécialistes, « un panier de linge mouillé contient environ 2 litres d’eau » (source : https://www.maxi-mag.fr/sante/actualite/faire-secher-son-linge-en-interieur-danger.html). Faire sécher son linge en intérieur apporte logiquement un excès d’humidité dans l’air du logement. D’après une étude écossaise (Mackintosh School of Architecture, Glasgow 2011), ce taux d’humidité du logement augmente de 30 % le jour où le linge mouillé est étendu à l’intérieur. Au cours des jours suivants, ce surplus d’humidité serait maintenu à plus de 15 %.

En d’autres termes, faire sécher son linge à l’intérieur entraîne un risque de dépasser le taux d’humidité idéal du logement, compris entre 40 et 60%.

Les conséquences d’une humidité trop prononcée portent sur le bâti comme sur la santé. Une habitation trop humide devient un terrain favorable au développement des moisissures et des acariens. En plus d’une sensation d’inconfort, liée notamment à des problèmes d’odeurs, ses occupants s’exposent alors à des affections respiratoires, des manifestations allergiques, de l’asthme voire à des infections chez les sujets les plus fragiles.

 

 

 

Les bons gestes

Lorsque c’est possible, je fais sécher mon linge à l’extérieur.

Si le séchage en intérieur est inévitable :

Je lave et j’étends soigneusement mon linge :

 

Pour en savoir plus