Qualité de l’air ambiant : les bonnes (ré)solutions

 

L’air est un mélange de gaz qui constitue l’atmosphère de notre planète si exceptionnelle. Cet air, indispensable à de nombreuses formes de vie sur Terre, nous en respirons en moyenne 15 000 litres par jour ! Nous y puisons l’élément nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme, ce qui suppose l’inhalation de l’ensemble de ses constituants, dont des polluants présents dans des proportions infimes.  Pourtant, la pollution de l’air, qui trouve la majeure partie de ses origines dans nos activités, a des conséquences significatives sur notre santé autant que sur notre environnement. Pour la limiter, quelques bons gestes peuvent être mis en œuvre… Et si on en profitait pour prendre quelques bonnes résolutions pour la qualité de l’air ?

 

L’air : un mélange indispensable à la vie

L’atmosphère est une couche gazeuse autour de la surface terrestre, dont la composition idéale est de 21% de dioxygène (O2) et 78% de diazote (N2). Le restant, 1%, est constitué d’un mélange de gaz dits « rares » (argon, hélium…), de vapeur d’eau, de dioxyde de carbone…

L’air apporte l’oxygène nécessaire à la vie, pour l’homme mais aussi pour les animaux et les végétaux.

Dès lors que la répartition entre les trois principaux constituants de l'air (azote, oxygène et argon) n’est pas significativement modifiée, les « polluants » représentent moins de 0,05% de la composition de l’air. Cette fraction, aussi faible soit-elle, peut avoir un impact important sur la santé et les écosystèmes.

 

La pollution de l’air est définie dans la loi

La pollution de l’air trouve une définition dans la Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie, dite loi LAURE du 30 décembre 1996 (article 2) :

« Constitue une pollution atmosphérique au sens de la présente loi, l’introduction par l’homme, directement ou indirectement, dans l’atmosphère et les espaces clos, de substances ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine, à nuire aux écosystèmes, à influencer sur les changements climatiques, à détériorer les biens matériels, à provoquer des nuisances olfactives excessives. »

Cette définition rend les activités anthropiques responsables de la pollution atmosphérique. Si cela est vrai, il faut néanmoins savoir que les émissions des activités humaines ne produisent pas à elles seules les concentrations respirées par l'Homme. Elles proviennent aussi des mécanismes naturels (volcans, incendies, marécages, physiologie des organismes vivants…).

La loi LAURE est un véritable pilier dans l’histoire des Associations Agréées pour la Surveillance de la Qualité de l’Air telles Atmo BFC, puisqu’elle a permis de replacer la protection de la santé des Français au cœur des politiques publiques en matière de qualité de l’air et de l’information de la population, allant même jusqu’à affirmer le droit de chacun à respirer un air qui ne nuise pas à la santé (article 1) !

 

Des sources de pollution multiples

A l’extérieur, les sources de pollution de l’air sont multiples. Elles sont liées soit à l’influence humaine (ou anthropique) soit à des éléments naturels.

Parmi les polluants les plus couramment rencontrés :

 

Les facteurs qui influencent la pollution extérieure

C’est principalement autour des sources d’émission que la pollution primaire est la plus marquée : en ville où la circulation automobile est intense, près d’une usine d’incinération des ordures ménagères ou encore à proximité d’un épandage de pesticides. Si l’on constate de fortes variations locales, la concentration des polluants dans l’atmosphère reste fortement dépendante des conditions météorologiques : la température agit sur la chimie des polluants, le vent permet de les diluer et de les disperser, la pluie « lessive » l'air, la pression atmosphérique peut induire des turbulences qui influencent la dispersion ou l’accumulation des polluants, le rayonnement solaire permet la transformation photochimique de l’ozone…

 

Les effets sur la santé et l’environnement

La pollution de l’air a des effets à la fois sur la santé et sur l’environnement.

La majorité des gaz atteint les alvéoles pulmonaires, les particules quant à elles pénètrent plus ou moins profondément selon leur taille. Ces polluants agissent sur la santé à court ou à long terme : sensation d’inconfort due aux mauvaises odeurs, irritation des yeux, de la peau et des muqueuses, toux, conjonctivite, allergie, rhinite, gêne respiratoire, bronchite, asthme, maux de tête, fatigue, nausées, malaises, maladies respiratoires chroniques, mortalité cardio-vasculaire, malformation du fœtus, cancers…

Les effets de la pollution atmosphérique sur l’environnement sont visibles à différentes échelles, localement, avec des impacts sur les végétaux et les matériaux, mais également de façon planétaire pour ce qui est de l’effet de serre ou du trou de la couche d’ozone.

 

« C’est la dose qui fait le poison » (Paracelse, alchimiste et médecin du 16ème siècle)

Une même substance peut avoir des effets sur les matériaux, les végétaux et l’homme. Ces effets dépendent non seulement de la teneur de ce polluant dans l’atmosphère mais aussi de la durée d’exposition. Ainsi, respirer des polluants à faible teneur et de façon constante peut être tout aussi dangereux qu’une pollution forte et brève.

 

 

Les bons gestes

Pour limiter la pollution de l’air ambiant et s’en protéger, il existe de nombreux gestes que chacun peut mettre en pratique. La plupart de ces gestes citoyens relèvent du bon sens et sont pour la plupart faciles à mettre en œuvre dans de nombreuses activités du quotidien.

 

 

 

 

 

Pour en savoir plus