Initiée sous l’impulsion d’Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, Air to Go est une application mobile permettant de se déplacer en respirant un air de meilleure qualité. Cette appli trouve son intérêt surtout pour les déplacements dits en « modes doux ». Ce type de déplacements, comprenant le vélo et la marche à pied, n’émettent pas de dioxyde de carbone (CO2) dans l’air. Contrairement aux véhicules motorisés, ils sont donc une bonne alternative pour se déplacer sans polluer.
En outre, Air to Go permet d’allier mobilité et bien-être tout en tenant compte de la qualité de l’air via différentes fonctionnalités :
S’informer sur la qualité de l’air du jour et du lendemain
Alerte en cas de traversée prolongée d’une zone à risque
Proposition d’itinéraires alternatifs pour respirer un air plus sain
Sélection et mémorisation des lieux favoris, avec information sur la qualité de l’air locale
L’information délivrée par Air to Go est précise : la qualité de l’air affichée va de l’échelle régionale au niveau de la rue (résolution à 10 mètres pour Dijon, Besançon, Chalon-sur-Saône et Belfort/Montbéliard) et couvre depuis quelques semaine l’ensemble de la région BFC.
L’exposition à la pollution de l’air dépend de plusieurs facteurs :
Le parcours emprunté
La durée du trajet
Les niveaux de polluants de la zone
Le volume d’air inhalé (en fonction de l'effort produit)
Par ailleurs, en fonction de la saison et de l'état de la qualité de l'air, l'application donne des conseils sanitaires à limiter son exposition à la pollution et des bons gestes pour limiter son impact environnemental.
En définitive, Air to Go permet à ses usagers de préserver au maximum leur santé au regard de leur exposition à la pollution de l’air.
Air to Go est disponible gratuitement sur les plateformes de téléchargement IPhone et Android et consultable sur www.airtogo.fr
Le trafic routier est responsable à lui tout seul de près de 2/3 des émissions d’oxydes d’azote (NOx). En 2018 en BFC, sa part était évaluée à 65% des émissions ! Concernant les particules fines (PM10 et PM2,5), on lui attribue environ 23% des émissions. (source)
En lien avec ses sources d’émission, la répartition spatiale du dioxyde d’azote montre des niveaux significativement plus élevés aux abords des axes routiers. Ce phénomène est plus atténué avec les particules, compte-tenu de la contribution amoindrie du secteur routier.
Les automobilistes pensent qu’ils respirent moins de gaz d’échappement que les cyclistes ou les piétons, puisqu’ils sont protégés par l’habitacle douillet de leur voiture. C’est une idée reçue : cyclistes et piétons sont justement les moins exposés à la pollution !
En effet, au cœur d’une source de pollution, les polluants ont en effet tendance à s’accumuler dans l’habitacle de la voiture, tandis qu’à pieds ou à vélo, cet effet de confinement n’existe pas et il reste possible de s’éloigner plus ou moins des flux de circulation. L’air, sans cesse renouvelé, est donc moins chargé en polluants atmosphériques pour un cycliste et pour un piéton, notamment pour ce qui est du monoxyde de carbone, des particules fines (PM10) et du dioxyde d’azote, polluants caractéristiques des transports.
D’après nos confrères d’Occitanie, les « concentrations en dioxyde d'azote mesurées dans les habitacles des voitures sont supérieures à celles observées par les sites de mesures installés à proximité d'axes routiers ». (source)
Et d’après nos confrères d’Ile-de-France, « le piéton est deux à cinq fois moins exposé que l'automobiliste à la pollution. Le vélo va se situer entre les deux, et plus il prendra des voies avec aménagements, plus il se rapprochera de l'exposition du piéton ». (source)
Un cycliste ou un jogger en plein effort ayant besoin d’aspirer plus d’air qu’un automobiliste assis dans sa voiture, il est difficile d’extrapoler directement l’exposition à la pollution en voiture, en vélo ou à pieds aux risques pour la santé. Néanmoins, compte-tenu des effets du sport face à la pollution avancés dans de nombreuses études, et de l’exposition moindre lorsque l’on se trouve à pieds ou à vélo, laisser la voiture et opter pour un mode de déplacement au grand air, à un rythme modéré, reste bénéfique pour la santé.
Je télécharge gratuitement Air to Go sur mon smartphone
Je me renseigne sur la qualité de l’air avant de partir
J’emprunte les trajets recommandés, à pied ou à vélo
J’évite de circuler en bord de route et aux heures de pointe
J’évite de m’engager dans une zone à risque ou concernée par un épisode de pollution
Quand c’est possible, je privilégie les modes doux pour me déplacer