Au Drive aussi, on veille à la qualité de l’air

 

En plein contexte de crise sanitaire, beaucoup de services au volant dits « drive » se sont développés, permettant entre autres distanciation sociale et gains de temps. Pour autant, l’air des zones d’attente est particulièrement pollué, avec de probables impacts sur la santé des employés tout comme sur celle des clients. Et si le prochain service Drive était l’occasion de revoir ses habitudes ?

 

La voiture contribue à la pollution de l’air extérieur…

Le trafic routier est un des principaux contributeurs à la pollution de l’air en France. La pollution qu’il engendre provient des gaz d’échappement, de l’abrasion des matières (pneumatiques, plaquettes de freins…) ou encore de l’évaporation des carburants. Les principaux polluants incriminés sont le dioxyde d’azote et les particules fines. D’autres polluants, moins prégnants mais bien présents, peuvent être émis (monoxyde et dioxyde de carbone, Composés Organiques Volatils, hydrocarbures…). La transformation de certains, tels le dioxyde d’azote en présence de COV, peut même conduire, dans certaines conditions, à la formation d’un polluant secondaire qui est l’ozone.

En outre, un véhicule au moteur tournant, même s’il ne se déplace pas, est à la fois polluant et potentiellement préjudiciable pour la santé et les écosystèmes. Pour cette raison, il est important de couper le moteur de son véhicule lorsque l’on patiente dans une file de drive.

Il est à la fois plus écologique et plus économique d’éteindre puis de redémarrer un moteur chaud plutôt que de le laisser tourner quelques dizaines de secondes au ralenti, même en tenant compte de la dégradation des pièces mécaniques lors du démarrage. Pour cette raison, de plus en plus de véhicules neufs sont équipés d’un système « Start and Stop » qui permet au moteur de s’éteindre puis de redémarrer automatiquement lors d’un arrêt provisoire.

 

…mais aussi dans l’habitacle

Au drive, les premiers incommodés par la pollution de l’air sont les employés qui respirent au quotidien un air pollué. Les automobilistes sont également exposés : les polluants extérieurs pénètrent dans l’habitacle par le système de ventilation et s’accumulent dans cet espace clos, d’autant plus lorsque les vitres sont fermées.

En voiture, l’exposition à la pollution de l’air est une réalité, surtout lorsqu’on se trouve dans le sillage d’un autre véhicule : l’air vicié rejeté par son pot d’échappement s’engouffre directement dans notre système de ventilation, dont les prises d’air sont justement situées à l’avant du véhicule.

Certains polluants peuvent être piégés dans le « filtre d’habitacle » : particules, pollens, germes, bactéries… à condition que celui-ci soit entretenu régulièrement.

 

La pollution de l’air impacte la santé

L’inhalation des fumées toxiques issues des gaz d’échappement peut avoir des conséquences sur la santé :

Ces effets dépendent de la nature du polluant (gaz, particules…), de la taille des particules, de la durée d’exposition, de la dose inhalée, mais aussi de nos propres caractéristiques (âge, sexe…), modes de vie (tabagisme…) et état de santé.

 

Les bons gestes

 

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