L’allergie aux pollens

 

L’édition 2022 de la campagne de surveillance des pollens vient tout juste de débuter, avec la remise en fonctionnement des 5 capteurs de la région, implantés à Dijon, Châlon, Nevers, Besançon, Montbéliard, complétés par un 6ème capteur nouvellement installé à Auxerre. Ce dispositif permet à Atmo BFC d’informer chaque semaine quelles espèces affectent ou sont sur le point d’affecter les personnes allergiques aux pollens. A l’occasion de la diffusion imminente du premier bulletin d’information, on fait le point sur la nécessité de surveiller les pollens…

 

La surveillance pollinique en région

La surveillance a débuté ce lundi 31 janvier avec la pose des premiers prélèvements dans les capteurs de Dijon, Châlon, Nevers, Besançon, Montbéliard. Nouveauté 2022, ce dispositif est complété par un 6ème capteur, tout juste installé à Auxerre, identique aux 5 autres et qui fonctionnera jusqu’à la fin de la pollinisation des principales essences surveillées en BFC, aux alentours de fin septembre début octobre. Ce dispositif permet de récolter les pollens présents dans l’atmosphère, en vue de déterminer quelles espèces affectent ou sont sur le point d’affecter les personnes allergiques, et en quelles quantités.

 

L’allergie aux pollens

Les problématiques reliant la santé et l’environnement sont de plus en plus significatives ces dernières années : il est désormais clairement établi que certaines questions de santé relèvent de conditions liées à l’environnement. Dans le cas des pollens, cette relation est évidente pour les personnes sensibilisées aux pollens.

La prévalence de l’allergie aux pollens varie en fonction de l’âge : elle est plus élevée chez l’adulte jeune que chez les enfants et les personnes âgées (de 7 à 20% chez les enfants et de l’ordre de 30% chez l’adulte).

Ces minuscules grains jouent le rôle d’allergènes et provoquent par inhalation, en pénétrant dans les voies respiratoires des individus allergiques, des affections diverses portant sur le nez, les bronches, les yeux ou encore la peau, notamment :

S’ils ne sont pas traités, certains symptômes de l’allergie peuvent s’aggraver et se compliquer en asthme allergique, induisant difficultés respiratoires, avec une sensation d’oppression thoracique, toux sèche ou encore respiration sifflante.

Les médecins savent de mieux en mieux diagnostiquer l’allergie. Il ne faut donc pas hésiter à consulter et il est recommandé de la dépister dès le plus jeune âge.

 

L’information tous les vendredis

Atmo Bourgogne-Franche-Comté, qui surveille la qualité de l’air de la région, est impliquée depuis une quinzaine d’années dans la surveillance des pollens. Les résultats de ses analyses sont diffusés chaque vendredi au travers d’un bulletin allergo-pollinique, qui informe du niveau de risque en cours, complété des observations et conseils des allergologues de la région. Le premier bulletin sera diffusé ce vendredi 11 février.

En 2022, l’échelle des risques polliniques évolue ! Ceux-ci passent de 6 à 4 classes : « nul », « faible », « moyen » et « élevé », traduisant une nécessité pour le RNSA d’uniformiser et de simplifier l'échelle de risque allergique.

Organisée en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé (ARS), le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) et le Réseau des Allergologues de Franche-comTé (RAFT), cette surveillance permet :

 

Les premiers pollens attendus en BFC

Le début de l’année est la période propice aux pollens d’arbres. Les premières espèces attendues sont les pollens de noisetiers, dont la pollinisation démarre petit à petit sur le territoire métropolitain, avec déjà un niveau d’allergie qualifié de faible selon les premières constatations du RNSA. D’autres espèces, tels l’aulne, le cyprès et le frêne, pourraient prochainement les accompagner. Le bouleau, particulièrement allergisant, est généralement observé sur les capteurs dans le courant du mois de mars.

Tous les pollens ne sont pas dangereux : pour provoquer une réaction allergique, il faut que le pollen soit émis en grande quantité, qu’il soit de petite taille et qu’il ait un fort pouvoir allergisant.

 

 

Les bons gestes

En cas de symptômes allergiques, il convient de consulter un médecin ou un allergologue.

 

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