La qualité de l’air en Europe s’est considérablement améliorée depuis les années 1970. Cette évolution, bénéficiaire à de nombreuses formes de vie sur Terre, résulte notamment d’un engagement tourné vers la protection de la santé humaine et la préservation des écosystèmes. Regardons sous un angle positif les bienfaits avérés d'une bonne qualité de l'air.
Nous respirons environ 15 000 litres d’air par jour, dans lesquels nous puisons l’élément nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme : l’oxygène. Ce gaz, distribué dans l’ensemble de notre corps, permet à nos muscles de se contracter, à notre cœur de battre et à notre cerveau de fonctionner. Avec une bonne qualité de l’air :
Le système endocrinien exerce mieux son rôle de distribution des hormones dans tout l’organisme pour assurer son bon fonctionnement. Cela permet de réguler certaines fonctions telles la croissance, le métabolisme, l’immunité, le développement cérébral, le système nerveux, la reproduction, la nutrition ou encore le comportement.
Le système immunitaire étant renforcé, l’exposition aux accidents vasculaires cérébraux, aux cardiopathies, au cancer du poumon et aux affections respiratoires, chroniques ou aiguës, y compris l’asthme, est réduite.
Une sensation de bien-être peut nous imprégner, notre respiration faisant partie intégrante de notre système sensoriel et émotionnel. En effet, les apports en oxygène influent sur le taux de sérotonine, hormone impliquée dans notre confiance personnelle et notre bien-être.
La qualité de l’air intérieur est aussi primordiale
Notre capacité de concentration est optimisée. Selon une étude de l’école de santé publique d’Harvard, baisser de 40% le niveau de dioxyde de carbone d’un bureau, juste en aérant régulièrement, augmenterait de manière significative la performance des employés qui s’y trouvent. Ce phénomène s’accompagne d’une meilleure implication et d’une baisse d’absentéisme de la part des employés.
L’environnement peut avoir des incidences sur la santé et il est lui aussi impacté par la qualité de l’air. Les polluants pouvant parcourir des distances importantes et atteindre des écosystèmes sensibles, une bonne qualité de l’air est donc cruciale pour que :
Les végétaux se développent davantage tandis que leurs capacités de fixation du CO2 sont optimales au cours de la photosynthèse.
Les rôles pollinisateurs sont assurés chez certains animaux
Les lacs et les cours d’eau ne s’acidifient pas : les pluies acides se raréfient lorsqu’il n’y a pas de polluants atmosphériques.
Les sols ont une abondance d’éléments minéraux nutritifs.
Les murs et bâtiments ne se dégradent pas trop vite.
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Je privilégie les espaces verts pour me ressourcer
J’inspire par le nez pour retenir un maximum d’impuretés
Je fais des exercices de respiration tous les jours pour améliorer mon bien être
Si cela est possible, j’aère régulièrement les environnements intérieurs où j’évolue (logement, bureau) afin de préserver ma santé : 10 minutes par jour suffisent
Si cela n’est pas possible, je m’assure que les locaux soient équipés d’un système de renouvellement de l’air (aération, ventilation)
Je limite mes émissions de polluants dans l’air pour préserver ma santé et la planète