Sécher son linge : les bonnes pratiques

 

Il équipe 34% des foyers français et est réputé pour être l’un des appareils électroménagers les plus énergivores. Malgré cette consommation importante d’électricité, les foyers s’équipant d’un sèche-linge sont de plus en plus nombreux. Pourtant, l’annonce d’un possible rationnement d’électricité cet hiver devrait pousser de nombreux ménages à réévaluer leurs besoins, voire même de s’engager sur une démarche de sobriété énergétique. En attendant de ressortir prochainement les étendoirs, faisons le point sur les bonnes pratiques pour que les chaussettes de l’archiduchesse soient bien sèches, archi-sèches…

 

Energivore, le sèche-linge ?

Toujours selon l’ADEME, près d’un foyer sur trois est équipé d’un sèche-linge. Avec une consommation moyenne estimée à 350 kWh / an, cet appareil serait parmi les plus gourmands en énergie dans le logement. Hors chauffage, cette consommation représente environ 15 % de la facture d’électricité des ménages français.

La consommation moyenne d'électricité varie en fonction du type de sèche-linge : à évacuation, à condensation ou à condensation avec pompe à chaleur. Les appareils équipés d’une pompe à chaleur sont réputés pour être les plus économes en électricité.

Sur le plan de la qualité de l’air, il existe aussi des disparités d’un modèle à l’autre, en lien avec l’évacuation de l’humidité :

Certains appareils sont équipés d’une sonde d’humidité, permettant de les mettre automatiquement en veille ou en arrêt dès que la sonde a estimé le séchage terminé.

 

Humide, le séchoir ?

D’après les spécialistes, « un panier de linge mouillé contient environ 2 litres d’eau ». Faire sécher son linge en intérieur apporte logiquement un excès d’humidité dans l’air du logement. D’après une étude écossaise (Mackintosh School of Architecture, Glasgow 2011), ce taux d’humidité du logement augmente de 30 % le jour où le linge mouillé est étendu à l’intérieur. Au cours des jours suivants, ce surplus d’humidité serait maintenu à plus de 15 %.

En d’autres termes, faire sécher son linge à l’intérieur entraîne un risque de dépasser le taux d’humidité idéal du logement, compris entre 40 et 60%.

Les conséquences d’une humidité trop prononcée portent sur le bâti comme sur la santé. Une habitation trop humide devient un terrain favorable au développement des moisissures et des acariens. En plus d’une sensation d’inconfort, liée notamment à des problèmes d’odeurs, ses occupants s’exposent alors à des affections respiratoires, des manifestations allergiques, de l’asthme voire à des infections chez les sujets les plus fragiles.

 

 

 

Les bons gestes

Sécher le linge à l’air libre le plus souvent possible est un excellent moyen d’économiser de l’électricité tout en préservant la qualité de l’air intérieur de son logement.

 

 

En savoir plus

 

 

Sources