Mobilités : les ZFE progressent en France

 

Lorsque les normes de qualité de l’air ne sont pas respectées de manière régulière, des « zones à faibles émissions-mobilité » doivent être créées. Elles correspondent à des territoires au sein desquels la circulation des véhicules les plus polluants est limitée voire interdite. Au mois d’août dernier, le ministère de la transition écologique a ouvert à consultation le projet de décret relatif aux conditions d’instauration de ces « ZFE-m » pour que davantage d’agglomérations soient concernées... Atmo BFC vous en livre les grandes lignes…

 

Une initiative nationale

A l’été 2017, le Conseil d’Etat a ordonné au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin aux dépassements des normes de pollution de l’air, survenant régulièrement sur certains secteurs urbains. En réponse à cette injonction, les « zones à faibles émissions mobilité » (« ZFE-m », parfois réduit à « ZFE ») se déploient sur certaines agglomérations.

Inspirés de voisins européens, ces dispositifs visent à réduire l’exposition des populations aux particules fines et au dioxyde d’azote (NO2) émis par le trafic en interdisant progressivement l’accès des véhicules les plus polluants à certaines agglomérations. La classification des véhicules repose sur le système des vignettes Crit’Air, mis en place en 2016. Elle tient ainsi compte des « normes européennes d’émissions » des véhicules en vigueur au moment de leur vente.

Une mesure à la fois sanitaire et climatique

 

Des disparités sur le territoire

Les contours précis de chaque ZFE sont définis localement par la collectivité territoriale concernée. Ainsi, les modalités d’application peuvent diverger d’une ZFE à une autre (classes Crit’air et catégories des véhicules concernés, horaires d’application, contraintes limitées à des épisodes de pollution, progressivité des règles dans le temps, dérogations…).

A ce jour, ce sont 12 agglomérations qui sont concernées : Aix-Marseille, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nice, Grand Paris, Reims, Rouen, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulon et Toulouse. La vignette Crit’air y est donc d’ores et déjà obligatoire. Dans le projet de décret, au 31 décembre 2024, ces ZFE devront couvrir l’ensemble des agglomérations du territoire métropolitain de plus de 150 000 habitants, passant le total des zones concernées à 45.

En Bourgogne-Franche-Comté, seule la métropole de Dijon devrait intégrer la liste des ZFE à court terme.

A noter que ce projet de décret prévoit des dérogations à l’obligation d’instaurer certaines zones à faibles émissions mobilité, notamment s’il est démontré que :

 

 

 

Les bons gestes

 

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 Sources