L’importance des 1000 premiers jours

 

Certaines personnes sont plus vulnérables ou plus sensibles que d’autres à la pollution de l’air, du fait de leur capital santé ou de leur âge. Par rapport à la population générale, ces personnes vont présenter plus rapidement ou plus fortement des symptômes suite à une exposition à cette pollution, que ce soit à court terme ou à long terme. La période de la vie avant même la naissance et jusqu’à environ 2 ans est déterminante. Du point de vue de la qualité de l’air, parce que le corps et son cerveau se développent de façon spectaculaire, l’exposition à certaines substances doit être évitée…

 

L’appareil respiratoire se forme avant et après la naissance

La première ébauche de notre appareil respiratoire apparaît à partir du 22ème jour après la conception. Durant les semaines qui suivent, les organes ne cessent d’évoluer de sorte à ce qu’au terme de la grossesse, les poumons sont prêts à fonctionner. A la naissance, le bébé passe d’une oxygénation fœtale placentaire à une oxygénation aérienne pulmonaire autonome.

Symbole du lien qui unit un bébé et sa mère au cours d’une grossesse, le cordon ombilical permet d’apporter, depuis le placenta, nourriture et oxygène indispensables au bon développement du fœtus. L’air respiré par la future maman est donc transmis au bébé.

Cependant, tout n’est pas terminé pour autant : après la naissance, les ramifications bronchiques continuent à croître, les alvéoles augmentent en nombre et en taille. C’est seulement à l’âge de 8 ans que les poumons ont acquis toutes les structures nécessaires à leur fonctionnement, et leur maturation se poursuit pendant l’adolescence.

La pratique d’activités physiques, l’acquisition d’habitudes et de comportements adaptés dès la petite enfance sont des facteurs favorables à un bon développement du système respiratoire et à la préservation du souffle. (source)

 

La pollution de l’air a des impacts avant et après la naissance

L’air respiré par la future maman étant transmis au bébé, une mauvaise qualité de l’air peut engendrer des complications pour celui-ci. Des études ont par exemple mis en évidence que :

Au cours de la grossesse, il est donc nécessaire qu’une femme enceinte réduise au maximum son exposition à la pollution présente dans l’environnement.

Il en va de même pour les nourrissons et jeunes enfants, plus fragiles vis-à-vis des agressions extérieures (polluants de l’air, virus, bactéries, tabagisme passif…) du fait de leur appareil respiratoire immature. Dans les pays développés comme le nôtre, les infections respiratoires sont par ailleurs la première cause de maladies de l’enfant (bronchiolite, asthme, rhinite allergique…).

Les jeunes enfants respirent plus vite, ils aspirent donc plus d'air que les adultes par rapport à leur poids.

 

 

Les bons gestes

Pour protéger tout le monde :

Pour protéger les femmes enceintes :

Pour protéger les nourrissons et les jeunes enfants :

 

Pour en savoir plus