En 2023, on s’occupe de notre consommation d’énergie

 

Le 6 octobre dernier, le Gouvernement dévoilait son plan de sobriété énergétique. L’objectif de ce plan est de sortir la France de sa dépendance aux énergies fossiles et de réduire de 40% sa consommation d’énergie d’ici 2050. A plus court terme, cet hiver, certaines conséquences du conflit ukrainien et notamment la menace de délestages sur le réseau électrique ont, par la force des choses, permis aux particuliers et aux entreprises de pratiquer les « écogestes ». Ces comportements citoyens, qui relèvent pour la plupart du bon sens et sont faciles à mettre en œuvre, permettent, outre des économies financières substantielles, de limiter l’impact du secteur énergétique sur l’environnement. Alors en 2023, si on inscrivait les écogestes dans nos bonnes résolutions ?

 

Ajuster sa consommation à des besoins réels

Dans l’actualité de ces derniers mois, on entend beaucoup parler de « sobriété énergétique ». Cette démarche, avant tout volontaire, vise à réduire les consommations d’énergie par des changements de comportement, de mode de vie et d’organisation individuelle ou collective. La priorité est donnée aux besoins essentiels pour choisir des biens, produits et services adaptés, de sorte à engendrer un volume de pollution proportionnel uniquement aux nécessités.

Pour autant, il faut bien comprendre que par « sobriété énergétique » on ne parle pas de retour à la bougie, de régression ou de privation, mais simplement de réévaluer nos besoins.

 

La consommation d’électricité en France à la baisse cet hiver

La stratégie énergétique française repose sur quatre piliers :

Dans une optique de chasse au gaspillage, le Gouvernement a fixé pour les entreprises, collectivités et particuliers, un objectif à 10 % d’économie d’énergie sur les 2 prochaines années par rapport à 2019.

Ce mardi 10 janvier, la baisse de la consommation électrique a été confirmée par RTE : la première semaine de janvier a été marquée par une diminution de 8,9% de la consommation par rapport à la moyenne des années précédentes (2014-2019) à la même période. (Cette diminution passe à 8,3% si l’on considère les 4 semaines entre le 11 décembre et le 8 janvier, date de publication des derniers chiffres de RTE. ). Pour avancer ces chiffres, les effets calendaires et météorologiques ont été pris en compte, ce qui veut dire qu'il s'agit de la consommation qui aurait eu lieu si les températures avaient été alignées sur les températures normales pour la période. RTE note ainsi que « l'effet baissier de la consommation se maintient dans l'ensemble ».

À la faveur d'un hiver doux, d'une belle production éolienne et des efforts d'EDF pour rebrancher des réacteurs nucléaires, la France, historiquement premier pays exportateur d’électricité en Europe, commence l’année 2023 en redevenant exportatrice d’électricité. (source)

 

L’impact des gestes du quotidien

Toutes les petites économies comptent. Concrètement, selon la plateforme Hello Watt :

 En 2013, le baromètre AFP-Powermetrix estimait que les appareils en veille dans les foyers français consommaient l’équivalent de la production annuelle de 2 des 58 réacteurs nucléaires répartis dans les 19 centrales françaises.

Notons qu’il s’agit là d’une moyenne de prix réalisée par Hello Watt (une plateforme qui aide les particuliers à réduire leur facture énergétique) « pour un logement-type de 110 m2, chauffé au gaz (chauffe-eau gaz également), habité par une famille de 2 à 3 personnes, dont la facture de gaz annuelle est de 1170 €, et celle d’électricité de 530 € ».

 

 

Les bons gestes

 

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Sources