En 2023, on s’occupe de notre impact sur le climat

 

Nous connaissons bien l’effet de serre, phénomène qui est produit par l’interaction entre certains rayonnements de la surface terrestre et des gaz dits « à effet de serre », par analogie avec les serres agricoles. Cet hiver, la menace du réchauffement climatique et de ses conséquences désastreuses sur notre environnement et nos écosystèmes, est plus que jamais d’actualité. Et même d’après de nombreux spécialistes, ceux du GIEC en premier lieu, l’heure n’est plus à éviter ce changement climatique mais à s’adapter à ses effets. Alors si on profitait des bonnes résolutions du début d’année pour adopter de bonnes résolutions pour préserver le climat ?

 

L’effet de serre : bon ou mauvais pour la planète ?

L’effet de serre est un phénomène naturel indispensable à la vie sur Terre. Lorsque le rayonnement solaire atteint l'atmosphère terrestre, une partie est directement réfléchie vers l’espace tandis que l’autre partie traverse l’atmosphère et atteint le sol. En réponse, la surface terrestre renvoie une partie de cette énergie sous forme de chaleur (rayons infrarouge) en direction de l’atmosphère. Cette chaleur est absorbée par les « gaz à effet de serre », présents en petite quantité dans l’atmosphère, qui la réémettent ensuite dans toutes les directions : une partie de cette chaleur s’échappe vers l’espace tandis que l’autre est renvoyée vers la surface terrestre. L’emprisonnement de cette énergie thermique s’oppose ainsi au refroidissement de la planète.

L’effet de serre, phénomène naturel lié à la présence de l’atmosphère, paraît être une condition indispensable au développement et au maintien de la vie sur Terre. Grâce à lui, la température moyenne au niveau du sol est d’environ 15°C. Sans ce phénomène, la Terre aurait une température moyenne de -18°C. L'effet de serre naturel est donc un phénomène bénéfique pour la vie sur notre planète.

Cependant, la pollution de l’atmosphère renforce ce phénomène : si les gaz à effet de serre y sont naturellement peu abondants (hors vapeur d'eau), leur concentration s’est considérablement accrue depuis le début de l’ère industrielle. En effet, bien que le climat de la Terre ait toujours varié (périodes glaciaires et interglaciaires), les activités humaines ont induit une perturbation de son équilibre avec une vitesse sans commune mesure avec le temps géologique des périodes glaciaires ou interglaciaires. L’industrialisation, en particulier la déforestation et les pratiques de culture et d’élevage à grande échelle, la combustion des énergies fossiles ou encore la poussée démographique, ont contribué à augmenter les niveaux de gaz à effet de serre (CO2, CH4...) et même d’en introduire de nouveaux dans l’atmosphère (CFC, HFC, SF6...). Ces contributions permettent de retenir dans l’atmosphère davantage de rayons infrarouges, et sont de fait responsables d’un effet de serre dit « additionnel », dont les conséquences les plus connues sont l’augmentation des températures moyennes, l’élévation du niveau des océans et la multiplication des évènements météorologiques extrêmes (tempêtes, inondations, …).

 

Notre empreinte carbone

L’empreinte carbone correspond à l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre (GES) directes ou induites d’une activité ou d’un territoire. L’unité de mesure d’une empreinte carbone est l’« équivalent CO2 ». Elle a été créée pour comparer facilement l’impact des différents GES en matière de réchauffement climatique. Concrètement, l’équivalent CO2 correspond à la quantité émise de CO2 qui provoquerait le même forçage radiatif qu’une quantité émise d’un ou de plusieurs GES. Elle est calculée à partir du pouvoir réchauffant de la molécule considérée.

Par exemple, l’impact d’une quantité donnée de méthane (qui présente un potentiel de réchauffement 28 fois supérieur à celui du CO2) ne pourrait pas être mis sur le même plan que l’impact du dioxyde du carbone sans avoir recours à cette unité.

Certains secteurs comme les transports ou l’industrie sont les premiers auxquels on pense lorsque l’on s’interroge sur l’impact environnemental d’une activité. Pourtant, même en tant que particuliers, nous avons aussi un impact sur le changement climatique, en lien avec nos choix et modes de vie.

Comme le rappelle l’ADEME, nous sommes tous acteurs du changement climatique. Un Français émet en moyenne 9 tonnes de CO2 par an. Or pour éviter que le climat ne se dérègle davantage, il faudrait diviser par 4 nos émissions de CO2 d'ici à 2050. Aussi, est-il important de réduire les émissions individuelles de gaz à effet de serre (source). Les principales sources d’émissions de gaz à effet de serre « domestiques » sont :

 

 

Les bons gestes

Il est possible de réduire ses émissions de CO2 dans de nombreux secteurs. Voici des exemples de bons gestes faciles à mettre en œuvre :

 

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