Dernier rapport du GIEC : le changement climatique est bien là

 

Le changement climatique impactant l’écosystème terrestre est une menace pour la survie humaine et la santé de la planète. C’est ce que nous rappelle le sixième rapport de synthèse du GIEC publié le 20 mars dernier. Mais alors, que se passe-t-il sur notre planète ? De quels dangers devons-nous être informés ? Comment pouvons-nous apporter une amélioration ? Pour répondre à ces questions, penchons-nous sur ce dernier rapport du GIEC…

 

Le GIEC : qu’est-ce que c’est ?

Créé en 1988, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) évalue et synthétise les connaissances scientifiques sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts et les mesures possibles pour atténuer et s’adapter au réchauffement climatique. Ses publications scientifiques sous forme de rapports et de synthèses permettent d’alerter les décideurs, le grand public et d’alimenter des négociations internationales sur le climat comme le premier bilan mondial de l’accord de Paris au programme de la prochaine COP28 à Dubaï fin 2023.

 

Que se passe-t-il sur notre planète ?

Les activités humaines, principalement par le biais des émissions de gaz à effet de serre (GES), ont sans équivoque provoqué le réchauffement de la planète avec une augmentation de la température de +1,1°C en moyenne en 2011-2020 par rapport à la période de 1850-1900. Les émissions mondiales de gaz à effet de serre n’ont cessé d’augmenter cette dernière décennie, en lien avec notre utilisation non durable de l'énergie ou des terres et nos modes de vie. En ce qui concerne les années à venir et quels que soient les efforts de réduction des émissions de GES, les années 2030 devraient être marquées par un niveau de réchauffement global de +1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle, d’après le GIEC.

 

Des conséquences dramatiques

L’écosystème terrestre a subi des changements rapides et généralisés affectant de nombreux phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes dans toutes les régions du globe, entraînant de nombreuses conséquences :

 

Comment pouvons-nous atténuer ces effets ?

Pour limiter ce réchauffement climatique il faut que les émissions nettes de CO2 soient nulles d’ici 2050. Des transitions rapides et de grande envergure sont donc nécessaires dans tous les secteurs et tous les systèmes pour parvenir à des réductions profondes et durables des émissions en GES. La mise en place de ces transitions est rendue possible par la présence d’une forte coopération internationale, permettant le financement et le renforcement des systèmes d'innovation technologique pour accélérer une action climatique efficace. Un soutien accru aux régions et aux personnes les plus vulnérables aux aléas climatiques est aussi nécessaire pour une adoption généralisée des technologies et des pratiques. Les choix et les actions mis en œuvre au cours de cette décennie auront des répercussions aujourd'hui et pendant des milliers d'années, voici donc trois pistes considérées :

Une synergie de ces compromis permettra d’optimiser l’atténuation et l’adaptabilité au réchauffement climatique.

 

 

 

Les bons gestes

Pour prendre soin de notre planète, de notre santé et de notre environnement, nous pouvons agir ensemble sur la réduction de nos émissions de GES en adoptant un mode de vie écoresponsable :  

 

En savoir plus

 

Sources