Dans nos logements, le confort optimal est défini dans des conditions de températures situées entre 18 et 22°C, associées à un taux d’humidité compris entre 40 et 60 %. En dehors de ces plages, le bien être des occupants tout comme celui des locaux peut être mis à mal. Tandis que les sensations d’inconfort liées à la température ambiante peuvent paraître évidentes, un air trop humide favorisera le développement de moisissures ou acariens et symptômes associés, et un air trop sec provoquera des maux de gorge, soifs nocturnes, fendillement des meubles, augmentation des quantités de poussière… « Ni trop chaud, ni trop froid, ni trop sec, ni trop humide » apparaît donc comme la règle d’or pour assurer de bonnes conditions d’hygiène et de confort.
En général, ces paramètres sont à adapter en fonction de la pièce : plus chaud dans les pièces de vie, plus frais dans les chambres, salle de bain, cuisine, WC...
Bien que la consommation électrique dépende de l’utilisation que l’on en fait dans le logement, le chauffage reste l’un des plus gros postes de consommation d’énergie. Selon l’Ademe, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, le chauffage représenterait plus de la moitié des consommations énergétiques d'un logement (jusqu'à 66 % pour le chauffage électrique, un peu moins pour fioul et gaz).
A cela, il faut rajouter la production d’eau chaude sanitaire (12,9%), la ventilation (1,7%), le refroidissement et les activités ménagères (froid et lavage 18,6%). Additionnés, la consommation électrique liée aux besoins thermiques des Français s’élève à 60,8%. (source)
Toujours selon l’Ademe, un degré de chauffage en moins correspond à 7 % d'économie d'énergie. En d’autres termes, régler son chauffage à 19 °C au lieu de 20 °C devrait permettre de faire des économies non négligeables sur la facture d’électricité.
L’Ademe évalue le coût moyen annuel de l’énergie (carburant compris) pour un ménage à 2 690 euros, soit près de 8,3 % de son budget par an. Et le chauffage représente 66 % de cette consommation énergétique. Le chauffage électrique (utilisé par un tiers des Français) implique une consommation annuelle moyenne de 4 312 kilowattheures (kWh) pour une maison, soit une facture d’environ 750 euros (en tarif régulé). Pour un appartement, c’est 1 719 kWh, soit 300 euros par an. (source)
Le bien-être des occupants est assuré par une aération régulière : 10 minutes avec les fenêtres ouvertes en grand suffisent pour renouveler l’air de la pièce et ainsi chasser polluants et humidité… quelle que soit la saison.
D’autant qu’en hiver, alors que le froid extérieur incite à laisser les ouvertures calfeutrées pour mieux garder la chaleur, l’air frais provenant de l’extérieur, moins humide, garantit un chauffage plus efficace. En effet, un air humide est beaucoup plus difficile à chauffer qu’un air sec.
Quelles sont les sources d’humidité dans le logement ?
En dehors de situations particulières liées au bâti, la respiration des habitants et les habitudes quotidiennes (douche, lessive, cuisine) produisent de la vapeur d'eau dans un logement.
J’aère au quotidien, en créant un courant d’air pendant au moins 10 minutes
J’adapte les températures aux pièces :
20 - 21 °C dans les pièces de vie lorsqu’elles sont occupées, 16 - 17°C le reste du temps
17°C dans les chambres la nuit et lorsqu’elles sont inoccupées, sinon 20 °C en cas de présence en journée
22 °C dans la salle de bains pendant la toilette, 16 à 17 °C le reste du temps
Je veille à ce que mon logement soit bien isolé (toit, murs, planchers, fenêtres…) (Dans le détail, isoler combles et toiture permet de réduire jusqu’à 30 % des déperditions de chaleur, 25 % pour les murs et 15 % pour les fenêtres.)
Je ferme les volets et rideaux la nuit
J’évite de placer des meubles ou rideaux devant les radiateurs ou d'y faire sécher du linge
Je limite les infiltrations d'air, en vérifiant l'étanchéité des portes et fenêtres, en installant par exemple un boudin au bas de ma porte donnant sur l’extérieur, un joint sur le pourtour de mes fenêtres en attendant de pouvoir les remplacer ou encore une trappe pour fermer le conduit d’une cheminée ouverte
Je m’équipe d’un thermostat programmable (15 % d'économies sur le chauffage selon l'Ademe)
Je remplace mes vieux convecteurs par des radiateurs modernes diffusant par rayonnement
Je n’obstrue aucune grille de ventilation
En hiver, j’enfile un pull plutôt que de surchauffer mon logement