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COP26: quand le monde se réunit pour le climat

Publié le : 09 November 2021

COP26 : quand le monde se réunit pour le climat

 

La 26ème conférence annuelle de l'ONU sur le climat (COP26), qui se tient du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow, en Ecosse, doit permettre de faire le point sur les avancées en matière d'engagements climatiques de 197 signataires. Selon ses organisateurs, ce temps fort est présenté comme « la dernière grande opportunité de reprendre le contrôle » sur le changement climatique…

 

Des négociations mondiales et officielles pour le climat

La COP26 est la 26ème "conference of the parties", organisée par l’Organisation des Nations Unies, et rassemble des délégations du monde entier dans le but de lutter contre le dérèglement climatique. La première COP a eu lieu en 1995 à Berlin.

Les COP contribuent à préparer de grands accords pour lutter contre le réchauffement climatique, comme par exemple les accords de Kyoto lors de la COP3 au Japon en 1997 sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, ou encore les accords de Paris lors de la COP21 en France en 2015, confirmant notamment l’objectif de maintenir le réchauffement climatique sous les 2°C.

En plus des acteurs étatiques de chaque pays, les COP rassemblent des membres de la société civile, des associations, des ONG, des scientifiques, des entreprises ou encore différents lobbies. Toutes ces entités peuvent avoir des intérêts discordants mais doivent mener des négociations, trouver des accords pour limiter les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) et veiller au suivi des engagements.

 

La COP26, la « plus importante depuis Paris » selon l’ONU

Reportée d'un an en raison de la pandémie de Covid-19, la COP26 a démarré ce dimanche 31 octobre à Glasgow, au Royaume-Uni, et se tiendra jusqu'au 12 novembre. Face à une urgence climatique aujourd’hui actée, avec un réchauffement annoncé à +2,7°C selon la dernière évaluation de l’ONU, la COP26 est un évènement très attendu : ce serait l’occasion de fixer non seulement de nouveaux objectifs plus contraignants, mais aussi de mettre en place des mesures concrètes pour faire face à l’urgence climatique.

La rencontre se tient quelques mois après une nouvelle "alerte rouge" du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) : les scientifiques ont annoncé une hausse "sans précédent" des événements météorologiques extrêmes dus à la crise climatique, pointant la responsabilité "sans équivoque" de l'humain dans ces phénomènes. (source) Lors de cette COP26, les Etats devront entre autres finaliser les règles d’application de l’accord de Paris.

Au cours de la première semaine de la COP26, deux initiatives ont été lancées :

  • Un pacte réunissant 190 pays pour ne plus produire d’électricité avec du charbon à l’horizon 2040

  • Un pacte signé par 80 pays pour réduire de 30% les émissions de méthane d’ici 2030

  • L’appel d’une centaine de dirigeants pour stopper la déforestation dans les mêmes délais.

 

Le CO2, premier incriminé dans le réchauffement climatique

Sur le sujet du réchauffement climatique, le dioxyde de carbone (CO2) est le coupable le plus souvent mis en cause. Ce gaz contribue à 80% de l'augmentation de l'effet de serre, et sa concentration dans l'atmosphère a nettement augmenté durant les dernières décennies, pour se situer à un niveau des plus élevés depuis l’ère préindustrielle.

Selon une récente analyse du Global Carbon Project, un projet de recherche sur le climat, les émissions de CO2 proviennent :

  • Pour 44% de la production d’électricité, notamment à partir de charbon.

  • Pour 21% des transports hors aviation (3%)

  • Pour 22% de l'industrie (manufacture, métaux, produits chimiques...)

  • Pour les 10% restants du secteur résidentiel et d'autres secteurs économiques.

Une part minime des émissions est générée de manière naturelle par les océans, les mers ou les forêts.

En parallèle de l'ouverture de la COP26, l’ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) en partenariat avec l'association Bilan Carbone, a mis à disposition du grand public « Nos gestes climat », un simulateur permettant de calculer son empreinte carbone sur une année.

A travers tout un panel de questions ayant trait aux usages de chacun en termes d'alimentation, de transports ou encore de logement, le dispositif permet de comprendre le détail de ses propres consommations. Sans adopter de ton moralisateur, cet outil, qui se veut le plus pédagogique possible, propose surtout des solutions concrètes pour réduire son impact environnemental, complété avec des explications sur les effets environnementaux de gestes quotidiens, des infographies, des chiffres-clés... ainsi qu’une vulgarisation du dernier rapport du GIEC.

 

 

Les bons gestes

Il est possible de réduire ses émissions de CO2 dans de nombreux secteurs. Voici des exemples de bons gestes proposés par le calculateur « Nos Gestes Climat », parlez-en autour de vous !

  • Logement

    • Je réduis la température de mon chauffage de 1 à 2°C

    • Je remplace mes ampoules par des LED

    • J’éteins mes appareils en veille

    • Je rénove mon logement en BBC

  • Transport

    • J’évite de prendre ma voiture pour des trajets de moins de 5km

    • J’adopte l’éco-conduite

    • Si c’est possible, je vais au travail autrement qu’en voiture

    • Je pratique le télétravail

    • Je limite l’utilisation de la climatisation

  • Alimentation

    • Je réduis ma consommation de viande

    • Je ne gaspille pas les aliments

    • Je préfère l’eau du robinet à l’eau en bouteille

    • Je fais du compostage

    • Je trie mes déchets

    • J’achète des vêtements et des meubles d’occasion

  • Numérique

    • J’évite de me suréquiper*

    • Je conserve plus longtemps mes équipements*

    • J’achète d’occasion*

    • Je réduis mon temps de streaming

 

Pour en savoir plus