Les acariens sont de minuscules animaux, invisibles à l’œil nu : leur taille varie de quelques dizaines de micromètres à un demi-millimètre environ. Issus de la famille des arachnides, ils sont translucides et ont huit pattes, munies sur leur dernier segment de poils et de griffes. Ils se nourrissent de fibres textiles mais aussi de squames humaines, de débris de peau, de cheveux et d’ongles, participant ainsi au processus de dégradation de la matière organique. Il existe plus de 50 000 variétés d’acariens, mais seules quelques-unes sont responsables des allergies. Parmi celles-ci, les plus répandues dans la poussière de maison sont :
les dermatophagoides
les euroglyphus
A noter qu’un gramme de poussière peut contenir de 2000 à 10 000 acariens !
Les acariens se développent à l’intérieur des habitations, on les retrouve essentiellement dans la poussière et dans les tissus : literie, rideaux, tentures, canapés, chaises, tapis, moquettes, peluches... On trouve également des acariens dans les granges, étables, greniers et entrepôts. Ces acariens de stockage, contrairement aux acariens domestiques, se nourrissent de farine, de grains ou de flocons de céréales.
Le développement des acariens de la maison est favorisé dans des conditions tièdes (plus de 20°C) et humides. Ces conditions sont directement réunies par le dormeur, qui apporte chaleur et transpiration, et par l’ambiance surchauffée et mal ventilée des chambres.
Les acariens domestiques sont les plus allergisants. A égalité avec la poussière, les acariens se révèlent être la deuxième source d’allergies respiratoires, après le pollen. Ce sont les débris d’acariens morts et leurs déjections qui provoquent des allergies, l’animal en lui-même est inoffensif. Les symptômes d’une réaction allergique aux acariens sont divers : rhinite, asthme, conjonctivite, fièvre des foins, démangeaisons, irritations de la peau, eczéma,... voire maux de tête et fatigue. Ces symptômes sont plus intenses en automne et en hiver, périodes au cours desquelles les appartements sont moins aérés et plus chauffés.
D’après le Haut Comité de Santé Publique (HCSP), 60 % des asthmes de l’enfant sont dus aux acariens (juillet 2000).
J’aère mon logement chaque jour
Je maintiens une température inférieure à 20°C
Je lutte contre l’humidité dans mon logement
Je passe régulièrement l’aspirateur sur mes tapis et moquettes
J’utilise un aspirateur avec filtre HEPA (Haute Efficacité pour les Particules Aériennes), capable de retenir les allergènes d’acariens
J’enlève la poussière des meubles avec un tissus humide, je lave régulièrement les sols
J’ouvre mon lit lorsque je me lève, pour faciliter l’évaporation de la transpiration
J’évite d’entasser du linge, je range mes vêtements dans un endroit qui ne prend pas la poussière (armoire fermée)
Je lave les draps, housses et taies d’oreillers à 60°C, deux fois par mois… mon pyjama également !
Je lave mes couettes, couvertures et oreillers tous les 3 mois
Je privilégie les couettes et oreillers en fibres synthétiques, ceux en plumes étant le plus important réservoir d’acariens
J’opte pour un sommier métallique ou à lattes plutôt qu’un sommier tapissier
Je choisis des peluches lavables et évite de les entasser
Je remplace mes rideaux par des stores
Je lave également et de façon régulière le panier de mon animal domestique