DES EXPERTS
            À VOTRE SERVICE

DES EXPERTS
            À VOTRE SERVICE

Les virus, contaminants biologiques de l'air

Publié le : 12 March 2020

Les virus, contaminants biologiques de l’air

 

*AVERTISSEMENT*

Compte-tenu de l’actualité fournie et rapidement évolutive en lien avec l’épidémie de coronavirus qui sévit actuellement dans le monde, cet article a été construit avec des textes non modifiés, pour la plupart provenant de sources institutionnelles, citées et retenues pour leur fiabilité.

Article construit le 10/03/2020.

 

L’actualité du moment fait la part belle à un certain « coronavirus », qui ne cesse de se propager dans le monde entier depuis le mois de décembre 2019 et une série de pneumonies d’allure virale démarrée dans la ville de Wuhan, en Chine. Celui-ci, comme d’autres virus, fait partie de la famille des contaminants biologiques de l’air qui peuvent avoir de sérieuses conséquences sur la santé humaine. Les autorités sanitaires émettent des recommandations pour s’en protéger.

 

Qu’est-ce qu’un virus ?

Un virus est une particule infectieuse de taille microscopique qui ne peut se répliquer qu'en pénétrant dans une cellule et en utilisant son métabolisme et ses constituants. S'ils provoquent des maladies, les virus peuvent être considérés comme des germes pathogènes.

La taille des virus se situe pour la plupart sous les 250 nanomètres (exception faite du « mimivirus » et de ses 400 nm). Les particules en suspension dans l’atmosphère, habituellement surveillées par Atmo BFC, atteignent 10 micromètres, soit jusqu’à 40 fois plus grosses que les virus.

En 2018, on recense 129 espèces de virus impliqués dans des maladies humaines. Le rhume, la grippe, la varicelle, la rougeole, la mononucléose infectieuse, l’herpès sont des exemples de pathologies humaines relativement courantes d'origine virale. On connaît d'autres exemples plus nocifs comme le SIDA, le SRAS, la grippe aviaire, la variole, ou la fièvre hémorragique causée par le virus Ebola. (source)

 

Les voies de contamination

Les virus peuvent être transmis de nombreuses façons : par voie aérienne, par l'eau ou les aliments, par contact direct entre personnes, par des animaux, par certains objets contaminés… La capacité d’un virus à être transmis d'une personne à l'autre dépend du nombre de virus produits dans le premier organisme, et de leur localisation. Par exemple, un virus présent en faible quantité dans les ganglions, le sang et les sécrétions comme dans le cas du virus du SIDA, nécessite un contact sexuel. Il sera donc transmis moins facilement qu'un virus présent en abondance dans la muqueuse nasale comme celui de la grippe. Dans ce cas, une personne contaminée, en éternuant, projette le virus dans l'air et sur les doigts. Celui-ci pénètre chez la personne qui, à proximité, le respire par le nez ou la bouche. Il se fixe ensuite sur les cellules des voies respiratoires dans lesquelles il pénètre et se multiplie. (source)

 

Les virus véhiculés par l’air (ou « aéroportés ») les plus connus sont la grippe, la varicelle, la rougeole ou encore la tuberculose.

 

Pourquoi se couvrir le nez et la bouche quand on tousse ou éternue ?

Les microbes se transmettent très facilement par des minuscules gouttelettes qui sont projetées dans l’air quand une personne malade tousse ou éternue. L’éternuement peut ainsi propager des microbes sur 1 à 6 mètres à la vitesse de 50 kilomètres à l’heure. N’importe qui se trouvant sur la trajectoire d’un éternuement ou d’une toux peut respirer ces microbes et être malade à son tour. (source)

Pourquoi la grippe est-elle si contagieuse ?

La grippe doit son extrême contagiosité à sa capacité d'être transmise par un aérosol, un ensemble de micro gouttelettes liquides, en suspension dans l'air. Ces aérosols formés lors de la toux ou des éternuements sont très riches en particules virales car le virus se réplique dans les voies respiratoires. (source)

 

Focus sur un « coronavirus » en particulier

Le 31 décembre dernier, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) était informée par les autorités chinoises de cas groupés de pneumonies. La majorité des cas avait un lien avec un marché dans la ville de Wuhan en Chine. Le 7 janvier, un nouveau coronavirus (SARS-CoV-2) était identifié comme étant la cause de cette maladie COVID-19. L’importation de cas de COVID-19 depuis la Chine dans d’autres pays a été observée dès le début de l’épidémie à Wuhan, mais s’est intensifiée depuis mi-février. (source)

Il existe de nombreux coronavirus infectant principalement les animaux. Certains coronavirus causent des infections chez l’Homme, le plus souvent associées à des rhumes et des syndromes grippaux bénins. Toutefois, deux coronavirus ont entraîné des épidémies graves chez l’Homme ces dernières années : le SRAS-CoV (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère-Coronavirus) en 2002-03 et le MERS-CoV (Middle East Respiratory Syndrome-Coronavirus) depuis 2012. (source)

Les données épidémiologiques disponibles indiquent que le COVID-19 se transmet de personne à personne. La maladie se transmet par les postillons (éternuements, toux). On considère donc qu’un contact étroit avec une personne malade est nécessaire pour transmettre la maladie : même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou une discussion en l’absence de mesures de protection.  Un des vecteurs privilégiés de la transmission du virus est le contact des mains non lavées. (source) Les études menées à ce jour semblent indiquer que le virus responsable de la COVID-19 est principalement transmissible par contact avec des gouttelettes respiratoires, plutôt que par voie aérienne. (source)

Les symptômes décrits évoquent principalement une infection respiratoire aiguë (fièvre, toux, essoufflement), mais des difficultés respiratoires et des complications pulmonaires de type pneumonie sont également décrites, ainsi que des formes plus sévères. (source) Dans les cas plus graves, qui semblent concerner à ce jour principalement des personnes vulnérables en raison de leur âge ou de comorbidités (maladies associées), le patient peut être atteint d’un syndrome de détresse respiratoire aiguë, d’une insuffisance rénale aiguë, voire d’une défaillance multi viscérale pouvant entraîner le décès. (source)

Certaines personnes sont-elles plus à risque ?

Comme pour beaucoup de maladies infectieuses, les personnes souffrant de maladies chroniques (hypertension, diabète), les personnes âgées ou fragiles présentent un risque plus élevé. Dans les cas plus sévères, la maladie peut entraîner un décès. (source)

 

 

Les bons gestes

Certains réflexes incontournables sont à adopter pour se protéger du coronavirus comme pour les autres virus qui circulent en période hivernale (grippe saisonnière par exemple) :

  • Je me lave très régulièrement les mains avec du savon

  • Je tousse ou éternue dans mon coude ou dans un mouchoir

  • J’utilise un mouchoir à usage unique et le jette

  • Je salue sans serrer la main et évite les embrassades

  • Je maintiens une distance d’au moins 1 mètre avec les personnes qui toussent ou qui éternuent

  • J’évite de me toucher les yeux, le nez et la bouche

  • Lorsque cela existe, je suis vacciné pour résister à l’infection

  • J’aère systématiquement et régulièrement les pièces pour renouveler l’air intérieur

  • Malade, je ne rends pas visite aux personnes fragiles et âgées (à domicile comme dans les établissements médico-sociaux)

 

Dans le cas du coronavirus COVID-19, et compte-tenu de l’évolution de l’épidémie, il est préférable de différer les déplacements à l’étranger, dans toute la mesure du possible.

Si je me trouve ou reviens d’une zone où circule le coronavirus COVID-19 :

  • Je surveille ma température 2 fois par jour

  • Je surveille l’apparition de symptômes d’infection respiratoire (toux, difficultés à respirer…)

  • Je me lave les mains régulièrement avec du savon ou utilise une solution hydro-alcoolique

  • J’évite tout contact avec les personnes fragiles (femmes enceintes, malades chroniques, personnes âgées…)

  • J’évite de fréquenter des lieux où se trouvent des personnes fragiles (hôpitaux, maternités, structures d’hébergement pour personnes âgées…)

  • J’évite toute sortie non indispensable (grands rassemblements, restaurants, cinéma…)

En cas de signes d’infection respiratoire (fièvre ou sensation de fièvre, toux, difficultés respiratoires) si j’habite dans une zone où circule le virus ou dans les 14 jours suivant le retour d’une zone où circule le virus :

  • Je contacte le Samu Centre 15 en faisant état de mes symptômes et de mon séjour récent (ou le 114 si j’ai des difficultés à parler ou à entendre)

  • J’évite tout contact avec mon entourage

  • Je porte un masque (sur prescription médicale)

  • Je ne me rends pas chez mon médecin traitant ou aux urgences, pour éviter toute potentielle contamination.

 0 800 130 000 : Le numéro vert pour les questions non médicales (appel gratuit depuis un poste fixe en France, 7j/7, 24h/24)

 

Pour en savoir plus

 

Sources