Certaines personnes sont plus vulnérables ou plus sensibles que d’autres à la pollution de l’air, du fait de leur capital santé ou de leur âge. Par rapport à la population générale, ces personnes vont présenter plus rapidement ou plus fortement des symptômes suite à une exposition à cette pollution, que ce soit à court terme ou à long terme.
En période de pic de pollution de l’air, les pouvoirs publics diffusent des recommandations sanitaires, notamment à destination des populations vulnérables et sensibles à la pollution de l’air.
Sont considérés comme « vulnérables » :
Les femmes enceintes
Car une partie des polluants respirés peut être transmise au bébé.
Les nourrissons et jeunes enfants
Car leurs poumons ne sont pas encore complètement formés.
Les personnes de plus de 65 ans
Car la capacité et les défenses respiratoires diminuent avec l’âge.
Les personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires
Car ils sont déjà fragilisés par leur état de santé.
Les personnes asthmatiques
Car la pollution peut déclencher ou aggraver la maladie.
Sont considérés comme « sensibles » les personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics (personnes diabétiques, personnes immunodéprimées, personnes souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux).
Certaines personnes, de par leur activité, peuvent également être plus exposées à la pollution de l’air :
Les fumeurs
Car leur appareil respiratoire est déjà irrité par le tabac.
Les sportifs
Car leur activité respiratoire accrue les expose encore plus aux polluants
(Ré)écouter le podcast de « La Météo de l’air » sur Radio Omega (prochainement disponible)