Une pierre, deux coups !

Depuis le 24 février 2020, Atmo BFC accueille deux nouvelles stagiaires dans le service expertise. Étudiantes à Montbéliard en première année de Master Gestion Durable de l’environnement, ces deux arrivantes se prêtent à une interview croisée.

Bonjour Laurine et Marie !

Bonjour !

Voilà une semaine que vous êtes arrivées dans les locaux d’Atmo BFC, pouvez-vous nous expliquer vos activités ?

Laurine : Depuis mon arrivée, je traite la présence de l’ammoniac dans l’air. Epaulée par Karine, je regroupe l’ensemble des connaissances, enjeux et projets nationaux et européens à l’égard de cette problématique émergente. A la suite de ça, je pourrai proposer de nouvelles méthodes visant à améliorer les capacités de détection et de mesure de l’ammoniac présent dans l’air.

Marie : Sous le tutorat d’Anaïs, j’exploite et approfondis les données recueillies lors de l’accompagnement d’un industriel en fonctionnement dégradé, entrepris en 2019. Ainsi, d’un nouvel œil, je peux valoriser davantage cette action et apporter de nouvelles solutions pour optimiser le déroulement des FIR, déployées en cas d’accident industriel ou autre, comme cela a été le cas sur le secteur de Besançon Planoise à la fin de l’année 2019.

Marie, peux-tu nous éclairer sur la signification de FIR ?

Marie : Une FIR correspond à une "Force d'Intervention Rapide", il s’agit d’actions mises en place par les AASQA (Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l'Air) lors d'incidents ponctuels sur des sites potentiellement dangereux afin de garantir une surveillance de la qualité de l'air et de pouvoir informer la population.

Quant à l’industriel en question …

Marie : Pour filtrer les fumées de production, des électrofiltres sont installés sur ses cheminées où les fumées sont ensuite expulsées dans l’atmosphère. Après un accident, l'usine a dû tourner pendant 3 semaines en mode dégradé. Les services de l’Etat ont donc notifié à l’industriel qu'une surveillance renforcée autour de leur usine devait être mise en place dans un délai très court afin de s’assurer que les seuils réglementaires soient respectés. Chose faite faisant appel à Atmo BFC pour réaliser cette surveillance. 

Vous paraissez dominer vos sujets, avons-nous l’honneur de recevoir de nouvelles expertes dans le service expertise ?

Marie : Experte je ne sais pas, mais diplômée, oui ! Avant de commencer mon Master avec Laurine, j’avais déjà intégré l’université de Montbéliard dans laquelle j’ai obtenu une licence Sciences de la Vie parcours Ecologie.

Laurine : Quant à moi, c’est à Toulon que j’ai décroché mon DUT en Génie Biologique option Environnement et à Toulouse une licence de Géologie. La totalité de mes formations m’a apporté des connaissances sur la qualité de l’air. Travailler à Atmo BFC me permet enfin de les mettre en pratique.

En plus d’une sensibilisation environnementale, tu as pu goûter à un air de voyage…

Laurine : Oui j’ai en effet eu la chance de connaître plusieurs régions métropolitaines. Lieux qui m’étaient inconnus jusque-là puisque je suis originaire des Antilles !

Marie, Laurine, merci d’avoir répondu à nos questions et soyez les bienvenues dans l’équipe !

Durant 10 semaines, Laurine et Marie seront intégrées à l'équipe d'Atmo BFC dans le cadre de leurs stages respectifs.