La
dyspnée terminale de fin de vie est souvent liée à des
facteurs multiples. À ce moment, le but du traitement est de
soulager l'essoufflement, la sensation pénible
associée à de l'anxiété. La
soif d'air, l'angoisse provoquée par un effort
même minime entraînent une hyperventilation et une
respiration inefficace.
- Créer une atmosphère
paisible, tranquille mais réconfortante, parlant d'une voix
calme (l'éveil favoriserait la dyspnée). Aider le
patient à se coucher, bien calé dans ses
coussins, lui expliquer qu'il se trouvera mieux s'il respire lentement.
Placer la chambre dans une demi-obscurité.
-
Intérêt d'un courant d'air frais : ventilateur
orienté sur la face. Le passage d'air frais dans les fosses
nasales soulage la dyspnée par stimulation des
récepteurs dans le nasopharynx.
-
L'oxygénation n'est pas indispensable en fin de vie, sauf
peut-être de façon intermittente, ou s'il y a
cyanose.
-
Intérêt des anxiolytiques, de l'utilisation de
morphine, de l'aspiration occasionnelle, du changement de position,
d'une présence rassurante.