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Coronavirus : pourquoi est-il si important d’aérer les pièces lors de cette deuxième vague ?

Discutée voire mise en doute au printemps, la contamination au coronavirus SARS-CoV-2 par voie aérienne fait désormais consensus. C'est pourquoi aujourd'hui, alors que la deuxième vague épidémique déferle sur la France, de plus en plus de voix s'élèvent parmi les scientifiques pour exhorter les Français à bien aérer les espaces intérieurs.

Alors que la barre des 60.000 nouveaux cas en vingt-quatre heures a été pour la première fois franchie vendredi soir, et que la France compte désormais plus de 40.000 morts du Covid-19, le message a, entre autres, été martelé, samedi soir, par Rémi Salomon.

Invité de l'émission C l'hebdo, sur France 5, le président de la Commission médicale d'Etablissement de l'AP-HP, l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, a ainsi lancé un véritable plaidoyer pour rappeler que l'aération des pièces doit à présent être intégrée par la population comme un geste barrière à part entière.

«C'est comme une fumée de cigarette»

«Tout le monde connaît à peu près les gestes barrières, sauf peut-être celui qu'on ne dit pas assez : c'est aérer. On sait que le coronavirus est un virus saisonnier, on en est absolument certain. Il fait de plus en plus froid et on est de plus en plus à l'intérieur. Si on est à l'intérieur dans une pièce qui n'est pas aérée, et même si on porte le masque, on peut finir par être contaminé car le virus flotte dans l'air un peu comme une cigarette. Il faut donc aérer», a-t-il notamment expliqué.

Le 30 octobre dernier, le docteur Salomon avait par ailleurs publié sur son compte Twitter un message pour inviter les Français «à garder le masque à l'intérieur, à ne pas être trop nombreux [à se réunir]» et déjà à «aérer régulièrement malgré le froid qui arrive».

Pour appuyer son appel, le médecin avait accompagné son post d'une infographie de l'Agence France-Presse sur laquelle le fait de porter un masque dans un espace clos à forte densité de personnes constituait dans les espaces mal ventilés, dès un contact court, déjà un fort risque de transmission.

Dans ce contexte, et comme Rémi Salomon ne cesse de le préconiser lui-même, il apparaît urgent, de créer plus que jamais et autant que faire se peut des courants d'air.

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