La prévalence de l’allergie aux pollens varie en fonction de l’âge : elle est plus élevée chez l’adulte jeune que chez les enfants et les personnes âgées.
Les estimations les plus pertinentes de la prévalence de l’allergie aux pollens issues d’enquêtes épidémiologiques menées en France, de 1994 à 2006, sont au plus :
La prévalence de la pollinose varie également d’une région à l’autre. Cette variation inter-régionale est observée dans toutes les études, et elle est liée à la différence de végétation entre les régions, mais également aux intensités des saisons polliniques.
La prédisposition génétique au développement d’une allergie est un facteur de risque important dans le développement des pollinoses. Cependant, la pathologie allergique peut survenir indépendamment de cette prédisposition et peut concerner n’importe quel individu, pour peu qu’il ait subi une exposition suffisamment intense et prolongée.
Certains polluants chimiques peuvent moduler la réaction allergique de différentes manières :
La production et l’émission des pollens sont sous le contrôle de plusieurs facteurs dont la photopériode (durée du jour) et des facteurs climatiques comme la température.
Les études publiées ces dernières années montrent que le changement climatique pourrait influer sur la production des pollens :
Des études expérimentales montrent également que l’élévation des températures atmosphériques et de la concentration en CO2 rendent certains pollens plus allergisants.
Cette semaine, les pollens de bouleau font leur apparition sur les capteurs de la région. D’après le RNSA, ces pollens devraient être présents de fin mars à fin avril sur une grande partie de la France métropolitaine. Les concentrations seront fortes lors des belles journées ensoleillées et douces.
Les pollens de bouleau ont un potentiel allergisant particulièrement fort : une faible concentration de grains de pollens dans l’air suffit pour déclencher une réaction allergique.
L’allergie est un dérèglement du système immunitaire qui correspond à une perte de la tolérance vis-à-vis de substances a priori inoffensives : les allergènes. En présence de ces allergènes, le système immunitaire d’une personne allergique réagit en libérant de l'histamine, hormone à l'origine d’une inflammation des muqueuses. Les pollens provoquent par inhalation, en pénétrant dans les voies respiratoires des individus allergiques, des affections le plus souvent bénignes, parfois sévères, toujours gênantes voire invalidantes :
En anticipation d’un pic pollinique, la prise d’un traitement prescrit par un médecin ou un allergologue peut limiter les symptômes des personnes allergiques.
Lorsque le pic survient, de nombreuses mesures d’éviction peuvent être prises au quotidien pour limiter les effets de l’allergie aux pollens :
En cas de symptômes allergiques, il convient de consulter un médecin ou un allergologue.
Enfin, dans certains cas, les allergologues conseillent la désensibilisation ou l’immunothérapie, qui permettent en quelques années de se débarrasser de son allergie.