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Chauffage au bois : à quoi sert le déflecteur ?

Publié le : 13 January 2022

Chauffage au bois : à quoi sert le déflecteur ?

 

 

Aussi discret qu’il soit, le déflecteur est un élément essentiel des carrosseries de formule 1 mais aussi et surtout de certaines installations de chauffage au bois. L’intérêt de ce type de pièce est d’orienter les flux d’air. Situé au niveau de la partie supérieure des poêles à bois, le déflecteur consiste en une pierre réfractaire ou en une plaque métallique. La plupart du temps, c’est lors du ramonage que l’on découvre cette pièce, car il est très souvent nécessaire de la retirer pour cette opération… Mais à quoi sert-elle ?

 

Meilleure combustion, meilleur rendement

Le poêle à bois n’est pas qu’une simple boîte métallique dans laquelle on brûle des bûches. Son bon fonctionnement repose sur une certaine technicité, et notamment sur la présence d’un ensemble d’éléments bien précis.

Le rôle du déflecteur est essentiel dans l’évacuation des fumées lorsque le bois brûle dans le poêle. Simple plaque de métal, pierre réfractaire voire de laine isolante, cette pièce permet de faire le lien entre le conduit de cheminée et la chambre de combustion. En effet, le déflecteur améliore la combustion en gardant une chaleur importante dans le foyer. Sans cet élément, la fumée s’échapperait trop rapidement du poêle. De fait, le rendement de l’appareil ne peut qu’être amélioré.

Les appareils équipés de déflecteur donneraient donc une chaleur plus forte et une combustion plus complète que les appareils sans déflecteur. La chaleur ressentie est plus difficile à apprécier avec les foyers d’ambiance, qui bien souvent ne sont pas équipés de déflecteurs.

 

Essentiel à la sécurité

Le déflecteur est aussi appelé « plaque coupe-feu ». Outre l’amélioration de la combustion et du rendement, il empêche les flammes d’atteindre directement le conduit de la cheminée. Le risque, sans déflecteur, est que le feu se propage à une cheminée encrassée, entraînant de sérieux dégâts et, dans le pire des cas, un sinistre. Raison de plus ramoner régulièrement sa cheminée, avec ou sans déflecteur.

 

 

Les bons gestes

  • Avec ou sans déflecteur, je fais régulièrement ramoner mon conduit de cheminée

  • Dans le cas où il a dû être démonté, je m’assure qu’il ait été repositionné correctement

D’une manière générale :

  • Je brûle un bois de chauffage sec (moins de 20% d’humidité) ou des granulés de bois d’une production certifiée

  • Mon bois est adapté pour le chauffage : je privilégie les essences non résineuses telles que le charme, le hêtre, le chêne…

  • A l’allumage de mon appareil à bûche, j’ouvre l’arrivée d’air au maximum et conserve un apport d’air suffisant par la suite (la vitre ne doit pas s’encrasser)

  • Je ne surcharge pas mon appareil : outre les risques d'incendie, la combustion sera incomplète et une importante fumée sera émise

  • Je nettoie mon appareil et vide le cendrier fréquemment

 

Pour en savoir plus

 

Sources