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Couper son moteur, un bon réflexe

Publié le : 30 September 2021

Couper son moteur, un bon réflexe

 

Depuis le XXe siècle, la France cherche à limiter l’impact environnemental du trafic routier. Aujourd’hui, l’éco-mobilité est même devenue une priorité sur le territoire national afin de lutter contre le réchauffement climatique. Ainsi, chaque conducteur peut user d’astuces pour limiter son impact sur la qualité de l’air, notamment lors des arrêts de son véhicule où la pollution peut être évitée en un tour de clé.

 

Même à l’arrêt, un véhicule pollue

D’après l’ADEME, le trafic routier est le plus grand émetteur de gaz à effet de serre en France. Un véhicule au moteur tournant, même s’il ne se déplace pas, est à la fois polluant et dangereux pour la santé et les écosystèmes.

Est rejeté à chaque utilisation d’une voiture, d’un deux roues ou d’un fourgon :

  • Dioxyde de carbone (CO2)

  • Monoxyde de carbone (CO)

  • Composés organiques volatils (COV)

  • Oxydes d’azote (NOx)

  • Particules fines (PM10 et PM2,5)

  • Benzène (C6H6)

  • Hydrocarbures (HC)

L’ozone (O3), qui est un polluant dit « secondaire », résulte d’une réaction photochimique avec le NOx ou les COV, polluants émis en partie par l’automobile.

 

Couper le moteur, c’est que du bonheur

Que ce soit pour se réchauffer, converser, attendre des passagers, ou déposer les enfants à l’école, il est dans l’intérêt général de couper le moteur.

En effet, il est plus écologique d’éteindre puis de redémarrer un moteur chaud plutôt que de le laisser tourner quelques dizaines de secondes au ralenti (10 selon l’assurance AMV, 30 selon le guide de l’association Inspire). Ce principe est aussi plus économique au-delà d’un arrêt de 60 secondes, même en tenant compte de la dégradation des pièces mécaniques due au démarrage. Par exemple, un moteur de 3,5 litres de cylindrée qui tourne au ralenti consomme plus de 2 litres d’essence par heure.

En plus de réaliser des économies de carburant, éteindre le moteur de son véhicule revient à réduire le bruit qui est une autre forme de pollution tout aussi préjudiciable que les autres : il impacte indirectement la santé. La lutte contre le bruit est d’ailleurs parfois associée à celle contre la pollution de l’air.

En outre, depuis le 12 novembre 1963, le Code de la route stipule que « Les véhicules en stationnement doivent avoir leur moteur arrêté, sauf en cas de nécessité, notamment lors des mises en route à froid. ». À cette date, avec la parution d’un arrêté relatif aux fumées produites par les véhicules automobiles, la pollution de l’air était déjà une préoccupation. Pourtant, en 2017, encore 2 500 contraventions de 90€ minimum ont été établies en France pour le non-respect de cet arrêté qui, bien sûr, ne prend pas en compte les arrêts aux feux rouges, aux passages à niveau ou pendant les embouteillages et les dégivrages.

Ces raisons sont en partie à l’origine du « Start and Stop ». Cette technologie coupe automatiquement le moteur lorsque le véhicule est à l’arrêt, jusqu’à ce que l’embrayage soit enclenché et qu’une vitesse soit passée.

 

 

 

Les bons gestes

  • J’éteins mon moteur pendant un arrêt de plus de 10 secondes

  • J’utilise le « Start and Stop » si ma voiture en est équipée 

  • Je choisis un modèle d’automobile adapté à mes besoins et qui consomme peu.

  • Je fais régulièrement réviser mon véhicule

  • Je choisis le moyen de transport le plus adapté à mes déplacements

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