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Enjeux

Sanitaires

L’air constitue le premier des éléments nécessaires à la vie : chaque jour, l’homme respire en moyenne 15 000 litres d’air. Sa qualité est d’autant plus importante que l’air est susceptible de conduire avec lui les polluants jusque dans la gorge, les bronches, et au cœur des membranes internes du système respiratoire!

Les symptômes

La majorité des gaz atteint les alvéoles pulmonaires, les particules quant à elles pénètrent plus ou moins profondément selon leur taille.

Ces polluants agissent sur la santé à court ou à long terme :

• Sensation d’inconfort due aux mauvaises odeurs
• Irritation des yeux, de la peau et des muqueuses
• Toux
• Conjonctivite
• Allergie, rhinite
• Gêne respiratoire, bronchite, asthme
• Maux de tête, fatigue
• Nausées
• Malaise
• Maladies respiratoires chroniques
• Mortalité cardio-vasculaire
• Cancer

Une différence selon les individus

Même si chacun peut être affecté, certaines personnes sont plus vulnérables à la pollution de l’air :

• Les enfants de moins de 8 ans, car leurs poumons ne sont pas complètement formés
• Les personnes âgées, car la capacité et les défenses respiratoires diminuent avec l’âge
• Les allergiques et les asthmatiques, plus sensibles aux polluants
• Les insuffisants respiratoires et cardiaques, déjà fragilisés par leur état de santé
• Les femmes enceintes, une partie des polluants respirés pouvant être transmise à l’enfant
• Les fumeurs, dont l’appareil respiratoire est déjà irrité par le tabac
• Les sportifs, qui, de par leur activité respiratoire accrue, sont plus exposés aux polluants

« C’est la dose qui fait le poison »

Une même substance peut avoir des effets sur les matériaux, les végétaux et l’homme. Ces effets dépendent non seulement de la teneur de ce polluant dans l’atmosphère mais aussi de la durée d’exposition. Ainsi, respirer des polluants à faible teneur et de façon constante peut être tout aussi dangereux qu’une pollution forte et brève.

Environnementaux

Les effets de la pollution atmosphérique sur l’environnement sont visibles à différentes échelles, localement, avec des impacts sur les végétaux et les matériaux, mais également de façon planétaire pour ce qui est de l’effet de serre ou du trou de la couche d’ozone.

Les végétaux

Les effets sont variables d’une espèce à l’autre et en fonction des polluants. Les effets suivants sont couramment observés :

• Dégradation des sols et dépérissement des forêts, en lien avec les pluies acides
• Ralentissement de la photosynthèse en raison de dépôts de poussières
• Altération du système foliaire des plantes et des arbres par certains gaz, nécroses visibles
• Réduction de la croissance des plantes
• Action agressive pouvant entraîner des maladies voire la mort des végétaux

Les matériaux

Les roches constituant les bâtiments se décomposent naturellement, en fonction de facteurs climatiques, chimiques ou microbiologiques. Ce phénomène est renforcé par la pollution atmosphérique, qui altère les bâtiments : dégradation de la pierre, noircissement des façades, corrosion d’ouvrages métalliques, attaque de matériaux polymères telles les peintures… 

L’effet de serre

Les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine provoquent l’augmentation de leur quantité dans l’atmosphère, et, par conséquence, le réchauffement climatique de notre planète (GIEC, 2007). Si les scientifiques s’accordent sur ce constat, leurs avis divergent sur les conséquences et l’importance du réchauffement de la planète, étant donnée, entre autre, la difficulté à appréhender la composition de l’atmosphère future. L’impact de ce phénomène pourrait se traduire dans de nombreux domaines :

• Climat : multiplication de certains évènements météorologiques extrêmes (tempêtes, inondations, sécheresses)

• Environnement et écosystèmes : fonte des glaces, augmentation du niveau des mers, modification des grands courants marins tels le Gulf Stream, extinction de certaines espèces animales et végétales (cas des coraux), migrations …

• Alimentation : perte de fertilité des sols, chute des productions agricoles, risques de famines

• Santé : développement des maladies transmises par des agents vecteurs telles le paludisme, augmentation des affections cardio-respiratoires en lien avec le stress thermique, intensification des problèmes sanitaires des personnes les plus vulnérables (accroissement des effets de la pollution photochimique notamment)

La destruction de la couche d’ozone

Les composés organiques contenant du chlore ou du brome participent à la destruction de la couche d’ozone stratosphérique, notamment au-dessus des pôles. Cette couche naturelle limite l’arrivée de certains rayons ultra-violets néfastes pour notre santé et notre environnement.

Une augmentation du flux de rayons UV atteignant la surface terrestre suite à une diminution de la concentration en ozone dans la haute atmosphère pourrait avoir de graves conséquences sur les êtres vivants : brûlures superficielles, atteintes oculaires, augmentation des cancers et vieillissement de la peau, maladies du système immunitaire, réduction de la taille des feuilles, diminution de la photosynthèse, impacts sur le rendement et la qualité des cultures, disparition du plancton…

Au niveau régional, les enjeux sont définis dans le Plan Régional de Surveillance de la Qualité de l'Air (PRSQA). Le PRSQA est élaboré pour une durée de 5 ans. Il fixe les orientations stratégiques de l’association en s’appuyant notamment sur le premier Plan National de Surveillance de la Qualité de l’air (PNSQA 2016-2021 - MEEM) et sur l’expérience des deux précédents programmes de surveillance de Bourgogne et de Franche-Comté. Le PRSQA en cours a été publié en juin 2017 et porte sur les années 2017-2021.