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Air intérieur: les bureaux aussi!

Publié le : 29 April 2019

Air intérieur : les bureaux aussi !

 

Nous passons 80% de notre temps au sein de milieux clos, toute typologie confondue. Pour certains actifs, la part de présence au sein des locaux de bureau est plus que significative. Aussi, au même titre que les logements privatifs ou Etablissements Recevant du Public, la qualité de l’air intérieure des locaux de bureau constitue une préoccupation d’ordre sanitaire…

 

Sources et effets d’une mauvaise qualité de l’air

Outre les matériaux de construction, de décoration et l’environnement du bâtiment, il existe des sources spécifiques de pollution dans les immeubles de bureaux :

  • Les ordinateurs, imprimantes et photocopieurs peuvent émettre des contaminants chimiques, tels que les composés organiques volatils (COV), l’ozone mais également des particules fines et ultrafines.

  • L’utilisation de produits d’entretien, également émetteurs de COV en fonction du type de produit, est fréquente dans ces espaces.

  • Ces immeubles sont souvent équipés de systèmes mécaniques de ventilation et de conditionnement d’air dont le bon fonctionnement est fondamental, et ce tout particulièrement dans les immeubles de grande hauteur où l’ouverture des fenêtres n’est pas toujours possible.

Une mauvaise qualité de l’environnement intérieur (qualité de l’air, niveau sonore, éclairage, température, etc.) peut être à l’origine d’une détérioration de la santé (irritations, nausées,  asthme, allergies, maux de tête, somnolence, syndrome des bâtiments malsains*, etc.) mais également d’une altération du bien-être.

Ces effets sur la santé et le confort peuvent en outre se répercuter sur l’efficience: baisse de concentration, de motivation, d’efficacité, absentéisme….

*Le « syndrome des bâtiments malsains » (défini par l’OMS comme « excès de plaintes et de symptômes non spécifiques [céphalées, troubles de la concentration] survenant chez les occupants de bâtiments non industriels »)  pourrait concerner 30% des bâtiments dans le monde : domiciles, lieux de travail, d’apprentissage, de soin, d’accueil, de loisir…. Bien que le problème ait un caractère multifactoriel, la qualité de l'air est soupçonnée d'en être l'une des causes.

 

 

Les bons gestes

Au-delà des obligations de ventilation, automatique ou naturelle, imposées par le Code du travail (R-4222-1), il est important de respecter certaines recommandations pour éviter les problèmes de qualité de l'air intérieur :

  • Aménagement des locaux

    • Disposer les machines de bureau dans des zones bien aérées

    • Eloigner les photocopieurs et autres machines émanant des souffles chauds des postes de travail

 

  • Occupation des locaux

    • Aérer quotidiennement. S’il n’est pas possible d’ouvrir les fenêtres, s’assurer du bon fonctionnement du système de ventilation

    • Nettoyer et entretenir régulièrement les systèmes de ventilation et changer les filtres

    • Nettoyer et entretenir régulièrement les équipements de bureau selon les recommandations du fabricant

    • Limiter les opérations pouvant générer des contaminants (travaux de peinture, diffusion de pesticides, nettoyage approfondi…) et prévoir l’aération nécessaire en fonction des heures de présence du personnel

    • Choisir dans la mesure du possible des produits d’entretien naturels

    • Eviter les désodorisants d’intérieur

    • Ne pas fumer à l’intérieur des locaux (d’autant que la loi l’interdit)

 

Pour en savoir plus :