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En 2023, on s’occupe de la qualité de l’air ambiant !

Publié le : 05 January 2023

En 2023, on s’occupe de la qualité de l’air ambiant !

 

Chaque début d’année est l’occasion de souhaiter à son entourage de bons vœux et la plupart du temps, ceux-ci concernent la santé. Seulement voilà, pour préserver sa santé, il faut aussi préserver la qualité de l’air que l’on respire. 15 000 litres d’air par jour en moyenne par personne, c’est ce dont nous avons besoin pour assurer nos fonctions vitales. 15 000 litres d’air… et tous les polluants qu’il contient ! Alors pour les bonnes résolutions 2023, on met à la liste les bons gestes pour la qualité de l’air ambiant…

 

L’air : un mélange indispensable à la vie

L’atmosphère est une couche gazeuse autour de la surface terrestre, dont la composition idéale est de 21% de dioxygène (O2) et 78% de diazote (N2). Le restant, 1%, est constitué d’un mélange de gaz dits « rares » (argon, hélium…), de vapeur d’eau, de dioxyde de carbone…

L’air apporte l’oxygène nécessaire à la vie, pour l’homme mais aussi pour les animaux et les végétaux.

Dès lors que la répartition entre les trois principaux constituants de l'air (azote, oxygène et argon) n’est pas significativement modifiée, les « polluants » représentent moins de 0,05% de la composition de l’air. Cette fraction, aussi faible soit-elle, peut avoir un impact important sur la santé et les écosystèmes.

La pollution de l’air est définie dans la Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie (loi LAURE du 30 décembre 1996) : « Constitue une pollution atmosphérique au sens de la présente loi, l’introduction par l’homme, directement ou indirectement, dans l’atmosphère et les espaces clos, de substances ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine, à nuire aux écosystèmes, à influencer sur les changements climatiques, à détériorer les biens matériels, à provoquer des nuisances olfactives excessives ».

 

Les sources de pollution de l’air ambiant

A l’extérieur, les sources de pollution de l’air sont multiples. Elles sont liées soit aux activités humaines, soit à des éléments naturels.

Parmi les polluants les plus couramment rencontrés :

  • Les polluants chimiques : oxydes d’azote (combustions : moteurs thermiques, industries, chauffage, feux de forêts…), dioxyde de soufre (volcans, combustion de charbon, de fioul,…), ozone (polluant secondaire formé en période estivale surtout), monoxyde de carbone (combustions incomplètes du trafic routier ou du chauffage), Composés Organiques Volatils (industrie, forêts), pesticides (agriculture, espaces verts, voirie, espaces de loisirs), etc…

  • Les polluants physiques : particules fines (combustions : chauffage, incinération de déchets, trafic routier, feux de forêts, volcans… ; industrie : carrières, cimenteries… , chantiers BTP, agriculture), Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (chauffage, transport routier, certaines industries, feux de forêts, éruptions volcaniques), métaux (érosion des sols, volcans, feux de végétation, certaines industries : métallurgie, fonderies, incinération des déchets…), etc…

  • Les polluants biologiques : pollens, moisissures,…

C’est principalement autour des sources d’émission que la pollution primaire est la plus marquée : en ville où la circulation automobile est intense, près d’une usine d’incinération des ordures ménagères ou encore à proximité d’un épandage de pesticides. Si l’on constate de fortes variations locales, la concentration des polluants dans l’atmosphère reste fortement dépendante des conditions météorologiques : la température agit sur la chimie des polluants, le vent permet de les diluer et de les disperser, la pluie « lessive » l'air, la pression atmosphérique peut induire des turbulences qui influencent la dispersion ou l’accumulation des polluants, le rayonnement solaire permet la transformation photochimique de l’ozone…

 

Les effets sur la santé et l’environnement

La pollution de l’air a des effets à la fois sur la santé et sur l’environnement.

La majorité des gaz atteint les alvéoles pulmonaires, les particules quant à elles pénètrent plus ou moins profondément selon leur taille. Ces polluants agissent sur la santé à court ou à long terme : sensation d’inconfort due aux mauvaises odeurs, irritation des yeux, de la peau et des muqueuses, toux, conjonctivite, allergie, rhinite, gêne respiratoire, bronchite, asthme, maux de tête, fatigue, nausées, malaises, maladies respiratoires chroniques, mortalité cardio-vasculaire, malformation du fœtus, cancers…

Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas uniquement lors des pics de pollution que notre santé est la plus menacée. En réalité, ce sont les niveaux de pollution que nous respirons tous les jours qui ont les impacts les plus lourds (ce que l’on appelle la « pollution de fond »)

Les effets de la pollution atmosphérique sur l’environnement sont visibles à différentes échelles : localement, avec des impacts sur les végétaux et les matériaux, mais également de façon planétaire pour ce qui est de l’effet de serre ou du trou de la couche d’ozone.

 

 

 

Les bons gestes

Pour limiter la pollution de l’air ambiant et s’en protéger, il existe de nombreux gestes que chacun peut mettre en pratique. La plupart de ces gestes citoyens relèvent du bon sens et sont faciles à mettre en œuvre dans de nombreuses activités du quotidien.

  • Quand c’est possible, j’adapte mon mode de transport

    • Je limite l’utilisation de mon véhicule

    • J’effectue mes petits trajets à pieds ou à vélo (les petits trajets effectués en ville, moteur froid, engendrent une forte surconsommation de carburant)

    • Je favorise les transports en commun

    • Je pratique le covoiturage

 

  • Je suis un conducteur responsable

    • Je conduis avec souplesse et décontraction, surtout lors des 5 premiers kilomètres

    • Pour limiter ma consommation de carburant et les émissions polluantes de mon véhicule, j’évite les accélérations et les freinages brutaux, je respecte les limitations de vitesse et je ne laisse pas tourner le moteur inutilement

    • Je n’utilise pas systématiquement la climatisation, afin de limiter ma consommation de carburant et donc mes émissions

    • Mon véhicule est régulièrement entretenu. Par exemple, je change le filtre à air une fois par an (Un filtre à air encrassé endommage fortement les conduits internes du moteur et peut conduire à la panne)

 

  • Je consomme responsable avant de produire des déchets

    • Je choisis des produits en vrac, en recharge ou en format familial pour limiter les emballages

    • Je fais mes courses avec des sacs réutilisables

    • Je trie mes déchets et je composte mes déchets organiques

    • Je ne brûle pas mes déchets verts, je préfère le compost ou la valorisation en déchetterie

 

  • Je maîtrise ma demande énergétique

    • J’utilise des appareils électriques peu gourmands : mes appareils électroménagers sont de classe énergétique A

    • Je suis équipé d’ampoules basse consommation

    • J’éteins la lumière lorsque je quitte une pièce

    • Je ne laisse jamais les appareils en veille, par exemple j’éteins la télévision lorsque je ne la regarde pas

    • Mon habitat est isolé pour éviter les fuites thermiques

    • Je choisis mes matériaux de construction en fonction de leur label

    • Je privilégie les sources d’énergie alternatives lorsque cela est possible : réseau de chaleur local, biomasse, énergie solaire, éolienne, géothermie…

 

  • J’optimise mon installation de chauffage

    • J’ai installé par un poêle à bois labellisé « Flamme verte », qui limite les émissions de particules dans l’air extérieur

    • J’ai remplacé ma vieille chaudière par un modèle à condensation, qui consomme moins d’énergie et diminue les émissions de polluants dans l’air extérieur

    • Je brûle du bois de bonne qualité : bûches, plaquettes et granulés certifiés

    • J’entretiens régulièrement mon installation

 

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