Dans certains usages, l’utilisation d’objets parfumés (encens, bougies, papier d’Arménie, …) peut polluer l’air intérieur. En effet, leurs combustions peuvent représenter une source significative de polluants volatils (benzène, formaldéhyde, acroléine, HAP, phtalates…), de particules et parfois d’oxydes d’azote. Les effets peuvent varier de la simple irritation des voies respiratoires pour les personnes présentes à l’augmentation du risque de certains cancers pour les plus gros utilisateurs (source).
S’il n’y a pas de situation préoccupante pour des expositions chroniques liées à des usages limités, des valeurs toxicologiques de référence peuvent toutefois être atteintes dans certaines situations : utilisation fréquente, défaut de ventilation, petite pièce, utilisation de plusieurs produits en même temps… Les concentrations en polluants sont généralement élevées pendant la combustion et au moins une heure après, soit un risque d’effets sur la santé des personnes dites « sensibles » présentes dans la pièce (femmes enceintes, jeunes enfants, asthmatiques, personnes âgées…).
Je limite la fréquence d’utilisation des bougies et encens
J’évite l’utilisation en présence de personnes sensibles (enfants, femmes enceintes, asthmatiques, personnes âgées...)
Je privilégie les encens comportant le moins de matière (par exemple un bâtonnet fin plutôt qu’un cône)
Si, pour raisons personnelles, je m’y sens contraint (rituelles par exemple), je me limite à 1 bâton d’encens par jour
Je ne respire pas directement la fumée
Je ne brûle pas plusieurs produits simultanément
Après utilisation, j’aère la pièce pendant au moins 10 minutes